Le hygge breton, le bonheur à la danoise

Culture Le hygge breton, le bonheur à la danoise

Le hygge, prononcé hou-ga, c’est le bonheur. En France, nous n’avons pas d’équivalent, mais grossièrement, cela englobe le bonheur, ce qui l’engendre et ce qui en découle : le bien-être, le repos, la joie, le plaisir, la simplicité,… Il n’y a pas de préceptes définis comme peuvent l’être les Dix Commandements. Le but est de trouver sa propre manière de vivre hygge et de l’appliquer à soi. Après plusieurs recherches, nous avons pu conclure qu’en réalité, c’est un concept à vivre en Bretagne, car on a tout pour. Déclic pour le hygge breton.

Boire chaud, ça réchauffe l’âme

L’idée de boire chaud vous réchauffe déjà le coeur, avouez-le. Et en Bretagne, comme il fait assez régulièrement frisket, on a pris le réflexe de boire des boissons chaudes. Que ce soit un chocolat chaud, un thé, un café (très recommandé pour être ultra hygge), ou même un cidre chaud, tout est valable tant que c’est chaud. Parce que la boisson chaude augmente considérablement le confort et le bien-être intérieurs.

Déconnecter et se concentrer sur l’important

Une balade sur un sentier côtier, au-dessus des falaises déchiquetées, par un jour dégagé ou au contraire venteux pour voir s’écraser les vagues : n’est-ce pas là une idée quand même vachement chouette pour déconnecter ? Laissez le téléphone ou la tablette à la maison et sortez dîner en amoureux ou entre amis. Oubliez le dernier épisode de votre série et câlinez votre chat. Reportez à plus tard ce petit truc à faire pour le boulot, et allez marcher dans la forêt. Il y a tant à découvrir de ses propres yeux…

Décorer son intérieur façon hygge breton

Des poissons pastels, des coquillages, du bois flotté, des rayures façon marinière, des tons gris clair (comme le ciel) et bleu clair (comme le ciel aussi)… Cela vous ne vous inspire-t-il pas un peu la Bretagne ?

Dans la culture hygge, il est primordial de décorer son intérieur avec des objets simples. Le surplus est à éviter. Et pour le hygge breton, une simple balade en forêt ou à la plage peut redécorer votre intérieur. Il faut savoir se servir de ce que la nature nous offre, tout simplement.

Manger sans culpabiliser, il faut se faire du bien

Et pourquoi pas se faire un kouign-amann entier ? Ou un gâteau de beurre à vous tout seul ? Mais de nos jours, le problème c’est qu’il est plus facile de culpabiliser à chaque bouchée que d’en profiter. Et si on arrêtait tout ça ? Si vous avez envie de manger douze galettes et huit crêpes chez tata Jeanne demain midi, grand bien vous fasse (mais vous avez un sacré estomac) !

Profiter des petits bonheurs qui ne s’achètent pas

Aller regarder les vagues s’écraser contre les bords de falaises et se faire éclabousser d’écume fait sûrement partie des petits plaisirs du quotidien qui ne s’achètent pas. Écouter de la musique, à balle, allongé sur le canapé, c’est très hygge breton aussi. Ou observer un lever ou un coucher de soleil comme seule la Bretagne est capable de nous offrir. Chaque petit moment est un instant à savourer.

Allumer des bougies et apprécier leur lueur

La bougie est l’élément phare du hygge. En effet, l’éclairage tamisé d’une bougie est largement préféré à la lumière artificielle de nos ampoules. Il est même conseillé d’en allumer pas une, mais au moins une dizaine, histoire d’y voir quand même quelque chose. Attention cependant à bien les éteindre. Le précepte de la bougie appliqué au hygge breton n’a pas pour vocation de faire cramer votre maison.

S’habiller en mode hygge breton, pour la détente

Mettez un vieux ben, un bon palto, des chaussettes pilou-pilou et vous voilà hygge. Rien n’est plus simple : être à l’aise dans ses vêtements (quitte à être en tue-l’amour). Si en plus, vous pouvez vous mettre sous un plaid pour écouter la pluie tomber (ou juste de la musique dans le cas où il ferait beau), alors la « hygge-attitude » est là.

Le bonheur c’est simple, sucré, plein de beurre et d’écume marine, et ça s’appelle hygge (toujours à prononcer hou-gah) ! Qu’attendez-vous ?

Je mange le beurre au couteau et en dépit des années passées loin de la France, je reste très attachée à mon Finistère. Un peu chauvine sur les bords, j'aime l'idée de montrer ma région sous un angle différent et je me base sur une philosophie : nul besoin d'ouvrir les yeux pour voir le monde autrement, il suffit d'ouvrir son esprit.
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Briec
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